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   Au château du Tournepuits  
  
    
      
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 Au château du Tournepuits, le propriétaire 
des lieux, par ailleurs maire de Guînes et député, Monsieur Narcisse Boulanger, 
s'entretenait avec le chef de la Musique de Guînes: on discute plus de politique 
que de musique! |  |  Commentaire 
  
  
    
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      Le Bourg de Guînes en 1772 | 
Le château du tournepuits est l'ancienne 
propriété du Député-Maire Narcisse Boulanger, premier magistrat de 
la ville de 1888 à 1932.  
Cette demeure a été édifiée 
sur les terres d'une des grandes exploitations agricoles de Guînes appelée « 
Ferme du Tournepuits », connue dès 1558 juste après la reconquête de la ville 
aux Anglais par le Duc de Guise. Alors appelé « Turnpic » l'étymologie de ce mot 
reste encore inconnue à ce jour. Le domaine de cette ferme aujourd'hui disparue 
s'étendait sur soixante hectares. Le corps de la ferme était dans l'actuelle rue 
Léo Lagrange à l'emplacement de l'ancienne usine des Laminoirs du XIXe siècle. 
Autour de cette exploitation il n'y avait alors que des jardins et l'on trouvait 
les premières habitations de proximité qu'à partir du marché aux bêtes, 
aujourd'hui « place des poilus ». Ce corps de ferme existe toujours en 1772 car 
le lieu est encore mentionné sur des plans de l'époque. Les premiers 
propriétaires furent Alexandre du Broeuil et sa femme Dame Françoise de Fouxelle, 
des nobles locaux. Dès lors la propriété agricole se transmet au gré des 
successions dans la même famille jusqu'à la Révolution de 1789. Elle sera 
ensuite louée par bail rural à toute une suite d'exploitants et finalement 
vendue par l'Etat Républicain à la famille Boulanger.  |  
  
  
    
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Le premier propriétaire du 
domaine de cette famille sera Louis, Noël Boulanger, maire de Guînes de 1832 à 
1835 et sa femme Marguerite, Pétronille Fortin. Trois générations de cette 
famille se succèdent alors sur le domaine et c'est finalement Narcisse 
Boulanger, petit-fils des Boulanger-Fortin, qui fait construire en 1848, le 
château que nous voyons encore aujourd'hui. Ce château sera construit après que 
Narcisse ait racheté le terrain de l'ancienne usine de construction des rails de 
chemins de fer, ouverte en 1845 mais qui connue une existence éphémère. En plus 
du château un corps de ferme et des dépendances subsistent car les trois 
générations de Boulanger se succédant sur le domaine, y continuent une activité 
agricole. Après la mort de Narcisse Boulanger qui n'aura pas eu d'enfant, les 
héritiers du château décident de revendre la demeure en 1949. Aujourd'hui le 
château subsiste et appartient à la famille Coffre.  
Narcisse Boulanger est un 
homme qui aura marqué son temps puisqu'il fut maire de Guînes de 1888 à 1932 
mais aussi Député du Pas-de-Calais. Il s'agit d'un homme politique défenseur des 
idées Républicaines et dénoué d'un esprit farouchement patriotique. C'est 
d'ailleurs lui qui intervient dans la création de l'association laïque de 
gymnastique et d'instructions militaires «la Patriote». A la même époque il 
existait déjà une association du même type à Guînes, nommée «La Jeanne d'Arc» 
mais qui était catholique. Dès 1909 et jusqu'à la déclaration de Guerre, les 
deux associations se concurrencent.  
  
  |    
  
  
    
      |  | On 
      aperçoit Mr Boulanger s'entretenir avec Mr EmileVerne, chef de la musique 
      municipale. |  
   
    Au Musée: Salle du doyen H.Lecointe  
  
    
      
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         | 
  Au musée, plusieurs personnages de la fin 
        du XIXème siècle se croisent. 
         
  Il y a là Madame Morgant, épouse du peintre local 
        auteur de nombreuses toiles destinées à l'église, l'épouse de Monsieur 
        Bigot, l'ébéniste qui a réalisé le dais de procession... 
   Mademoiselle Hennequin, fille d'un maître 
        de pension de Guînes dont une autre fille serait la muse du célèbre 
        Jules Massenet... 
        Monsieur le Docteur Cuisinier, historien 
        local est fort occupé à s'entretenir avec madame Level... 
          | 
           
         |   
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      Emile Villez | 
Le musée municipal Emile-Villez 
est géré par la société historique de Guînes. Cette société est régie par la loi 
1901 et fut créée le 7 mai 1957 par Mr Emile Villez, instituteur à Guînes et 
passionné d'histoire locale. Les objectifs de cette association sont liés à la 
recherche, la publication d'articles ou encore l'organisation de manifestations 
historiques et culturelles et la bonne gestion au musée municipal. Un premier 
musée voit le jour à Guînes en 1959, rue du château, mais celui-ci est éphémère 
et ferme ses portes en 1964. La société historique acquiert alors une partie du 
bâtiment dans lequel nous nous trouvons, le 9 octobre 1964. Pendant plus de 
quatre ans les jeunes bénévoles de l'association se transforment en ouvriers du 
bâtiment afin de transformer celui-ci en musée.  
Au fil des années les 
collections du musée s'agrandissent et le bâtiment devient très vite trop petit. 
Il fallut alors penser à s'agrandir et en 1977, les logements adjacents le musée 
sont achetés, offrant au musée l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. 
Par délibération spéciale du 19 octobre 1988, le musée devient municipal mais la 
gestion reste du ressort des membres de la société historique.  
Ce nouveau musée est inauguré 
officiellement le 28 janvier 1990, par le Sous-préfet de Calais. Il regroupe 
aujourd'hui onze salles thématiques, réparties sur deux étages et offrant un 
large panorama de l'histoire locale.   |  
      |  | 
En entrant dans le hall, nous 
découvrons très vite sur la droite, la salle dédiée à l'abbé Lecointe regroupant 
des collections liées au culte. Cette salle propose un certain nombre d'œuvres 
d'art issues de l'ancienne Paroisse de Guînes. La plupart des éléments qui y 
sont exposés, ont été offerts au musée par l'intermédiaire d'Henri Lecointe, 
      curé-doyen de Guînes de 1943 à 1963. 
 On remarque également 
      des œuvres d'Eugène Morgant, qui peignait 
des tableaux destinés à l'église de Guînes, dans la deuxième partie du XIXe 
siècle. Nous pouvons par exemple admirer  un tableau de l'auteur intitulé « 
      Le Saint Faron rendant la vue à un aveugle »  et « La descente de 
      croix ». Parmi les éléments présents dans cette salle, on trouve un dais 
      et sa couronne sommitale pour les processions du Saint Sacrement. Cet 
      ouvrage fut réalisé en 1860 par l'ébéniste et menuisier Constant Bigot. 
       |  
  
    
    
      |  | Mesdames Morgant et Bigot se confondent en admiration devant les œuvres 
      de leurs époux. |  
    
    Au Musée: Le Jardin 
Commentaire
A la fin du XIXe siècle la ville de Guînes connaît 
une certaine prospérité: 
  
  
  
    
      | 
Tout d'abord, on remarque l'établissement de 
pensionnats pour jeunes anglais, venus recevoir une éducation à la française. 
Parmi les grandes familles à la tête de ces pensionnats, la famille Hennequin-Fasquel 
qui crée un pensionnat sur le site actuel des services du Trésor-Public, rue de 
la BasseCour. Ce bâtiment peut alors accueillir une soixantaine de 
pensionnaires. On y relève ainsi 37 instruments de musique, car chaque 
pensionnat possédait à l'époque, sa propre fanfare. Les Hennequin acquièrent 
également au milieu du XIXe siècle, différents immeubles entre la rue du Hasard 
et l'avenue du Parcage pour y créer un nouvel établissement.  
Dans une note personnelle d'un historien de 
l'époque nous apprenons la venue régulière à Guînes du célèbre compositeur et 
musicien français Jules Massenet. Il se rendait souvent dans la famille 
Hennequin où les soirées musicales constituaient de superbes fêtes en compagnie 
des demoiselles du pensionnat.   | 
       
      Jules Massenet |  
  
  
    
      | 
       
      L'usine des eaux | 
A la même époque, se dessine une ère industrielle 
qui apporte à la ville de Guînes, un nouvel élan. Cet essor s'appuie sur des 
ressources naturelles notamment l'eau et le canal. Des industriels de la région 
de Marquise ou encore Calais viennent s'installer à Guînes, où ils y trouvent 
une eau douce abondante et de qualité. C'est pourquoi dès 1854, la société 
Générale des eaux de Calais et de St-Pierre-lès-Calais, émet le souhait de 
construire une usine des eaux sur le territoire de la ville de Guînes afin de la 
redistribuer à la ville de Calais, qui ne bénéficiait alors pas d'une eau de 
qualité. La construction de l'usine fut réalisée par Léon de Guizelin. |    
  
  
    
      |  | Dans le 
      village, les commérages vont bon train aussi 
      écoutons Mesdemoiselles Hennequin et  
      Couvois 
      nous parler de cette période |  
   
    Au Musée: La salle Lambert 
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      | 
       
      Victor Cuisinier | 
Parmi les personnalités 
présentent à Guînes dans la deuxième moitié du XIXe siècle et ayant marqué leur 
époque, on peut sans aucun doute citer le nom de Victor Cuisinier. Ce fut un 
homme exceptionnellement riche de ses convictions républicaines, possédant un 
sens inné du bien public et de la progression sociale. Il s'installe à Guînes à 
partir de 1851 où il exerce le métier de Docteur durant vingt ans. Maître dans 
la Franc-maçonnerie et conseiller municipal pendant quinze ans, il fut très 
engagé politiquement. C'est d'ailleurs lui qui, lors d'une séance de conseil de 
1869, propose pour la première fois la laïcisation des écoles primaires. 
 
En 1869, il est l'instigateur 
de la publication d'un petit journal intitulé la Serinette, journal des merles, 
rédigé par un étourneau, qui divertit les Guînois au moment des élections 
législatives. Outre l'homme politique on retiendra également un grand historien 
qui laissa un grand nombre d'ouvrages intitulés « Notes pour servir à l'histoire 
de Guînes ». Dans ces notes il relate les découvertes qui eurent lieu sur le 
chantier du nouvel hôtel de ville en 1862. En effet durant cette campagne de 
travaux on retrouve ici et là de nombreux vestiges du fastueux château de 
Guînes. Des vestiges que vous pouvez admirer dans les vitrines de cette salle 
dédiée au château de Guînes et à l'abbaye St-Léonard du XIIe siècle qui fut 
construite sur le site actuel de la salle Tournepuits.  |  
  
  
  
    
      | En ce qui concerne les 
vestiges du château on découvre sur le site de la mairie à trois mètres de 
profondeur, des murailles de plus d'un mètre d'épaisseur ainsi qu'une pierre 
finement sculptée avec des traces de dorure, provenant sans doute d'une ancienne 
voûte de chapelle. Aujourd'hui encore les vestiges du château sont rares mais 
subsistent encore sous nos pieds. D'ailleurs lors des journées du patrimoine de 
2008, certains d'entre vous auront peut-être pu découvrir dans les sous-sols du 
café du Duc de Guise sur la place Foch, les vestiges d'une des salles du château 
de Guînes. |  
  
  
  
    
      |  | Ecoutons plutôt Mr Cuisinier s'entretenir avec Mme Level à propos de ces 
      découvertes... |    
   
    L'église 
  St-Pierre-es-liens 
      
        | 
   | 
  A l'église, le nouveau curé, l'abbé 
        Gallais, prépare sa grand messe d'installation à la tête de la paroisse 
        en 1876, en compagnie de quelques paroissiennes, lesquelles regrettent 
        le bon vieux curé Montéuis. |  |    
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      | L'église St-Pierre-es-liens 
de Guînes datant du XIX siècle. La première pierre fut posée en juillet 1822 par 
Pierre Fourcroy, maire de la ville à l'époque. On utilise alors les pierres de 
l'ancien temple protestant de Guînes pour construire l'église qui est édifiée 
sur le site d'une ancienne église. |  
  
  
    | 
     
    L'église de Guînes en 1660 | 
Cette précédente église dont nous avons la 
trace sur de vieux plans anglais, aurait été construite vers 1660 par le curé 
Raoult puis démolie en 1820, ayant beaucoup souffert sous la période 
révolutionnaire. De l'ancienne église on conserve aujourd'hui trois bénitiers 
encastrés dans les piliers de l'église actuelle. On note également la 
conservation de dalles funéraires dont celle de l'abbé Prenel, réinstallée dans 
la nouvelle église.  
Autrefois le cimetière 
communal se trouvait autour de l'église. D'ailleurs des dalles funéraires gisent 
encore aujourd'hui comme sur le parvis de l'église. Pour des raisons d'hygiène 
publique le cimetière est fermé en 1853. les familles les plus riches de la 
ville déplaceront alors leurs défunts dans le nouveau cimetière de Saint-Bernard 
que nous connaissons encore aujourd'hui. |  
  
  
    
      | 
L'église de Guînes possède un 
mobilier riche avec plusieurs éléments classés à l'inventaire des monuments 
historiques: 
  
Tout d'abord son orgue datant 
de 1824 et construit par les Guilmaint pour la paroisse St-Joseph de 
Boulogne-sur-mer. Il fut revendu à Guînes lors de la vente des biens d'église 
après la révolution de 1789. Autrefois le buffet d'orgue était orné d'anges 
musiciens et de statuettes aujourd'hui disparues.   
Nous avons ensuite la chaire 
de vérité, véritable œuvre artistique datant de 1706. Il semble que cet ouvrage 
remarquable fut racheté par Guînes lors des ventes d'église à la révolution de 
1789 et proviendrait de la paroisse Sainte-Aldegonde de St-Omer. 
Ici vous pouvez admirer un 
bénitier en marbre gris, donné à l'église en 1648 par Guillaume Darcourt, un 
ancien marguiller.   
Enfin nous pouvons évoquer la 
relique du Saint-Cierge des Ardents vénérée à Guînes. Un des vitraux modernes 
sur le côté de la nef 
 reprend 
l'image de la vierge des Ardents.   |  
  
  
  
    
      |  | Voyons 
      comment l'Abbé Gallais, nouveau curé de Guînes prépare sa première messe ! 
      ... |  
   
    La tour de 
  l'horloge 
  
    
      
        | 
     | A la Tour de l'Horloge, on discute fort de 
  l'utilité de cette fameuse tour: ne faudrait-il pas la démolir ou y installer 
  un moulin à vent? |  |    
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      | 
Le site de la motte féodale 
de Guînes est classée depuis le 31 mai 1912. Plusieurs constructions se sont 
succédées sur cet édifice de terre d'une hauteur de dix mètres et d'un diamètre de soixante mètres. On doit sa construction au premier comte de 
Guînes nommé Sigfrid le Danois en 928. L'homme venu des pays du nord, installe la 
dynastie des Comtes de Guînes et construit cette motte entourée d'un double 
fossé et sur laquelle s'élève alors un premier château de bois. En 1173, le 
comte Baudouin Il y construit un « château» de forme circulaire, en pierre de 
taille et d'une grande élévation, qui s'apparente alors plutôt à une grande tour 
fortifiée faisant office de donjon. Sous l'occupation anglaise de la ville aux 
alentours de 1520, une nouvelle tour est édifiée, appelée « Catt » ou « cuve» pour 
les Français. Il s'agit alors de la tour la plus impressionnante de la 
forteresse anglaise. La tour est détruite en 1558 lors de la reprise de la ville 
aux Anglais par le Duc de Guise.   
 Après cette période de 
destruction, on construit sur la motte une maison avec un corps de logis et des 
écuries appelée « la maison forte» et destinée à y loger un capitaine chargé de la 
défense de la ville. En 1634 une horloge servant à donner l'heure à la 
population et aux travailleurs des champs est installée sur l'édifice dont on se 
plaint alors de la vétusté. C'est finalement en 1763 que l'on construit la tour 
que l'on connaît aujourd'hui, selon les plans de Pascal Lefebvre. Cette tour est dotée 
d'une horloge fournie par Gabriel Hamy d'où son nom « la Tour de l'Horloge ». 
L'ouvrage remplit alors la fonction de Guet...  |  
  
  
  
    
      |  | Quelques Guînois débattent du bien-fondé de l'ouvrage... |  
   
    La Mairie 
  
    
      
        | 
         | 
  A la mairie, dans le grand salon Henry 
  VIII , on se retrouve au beau milieu d'une scène du conseil municipal 
  particulièrement animée, qui se déroule au lendemain de l'inauguration de la 
  nouvelle mairie. Le maire de l'époque, Monsieur d'Angerville, s'oppose à un 
  conseiller municipal toujours avide de nouveaux projets, Victor Cuisinier.   |  |    
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      | 
       
      Premier hôtel de ville de 1812 à 1862 | 
L'hôtel de ville 
      est aujourd'hui situé sur la place principale de Guînes mais il n'en a pas 
      été toujours ainsi. Il faut attendre 1776 pour entrevoir une première 
      forme d'organisation municipale à Guînes. Les autorités politiques se 
      réunissaient alors à l'église pour les séances publiques, mais quelques 
      réunions se tenaient déjà dans la maison du secrétaire greffier sur la 
      place. Au fil des années les lieux de réunion du conseil se succèdent et 
      très vite le besoin d'un établissement convenable se fait sentir. C'est en 
      1808 que la municipalité fait l'acquisition d'une maison sur la place 
      servant auparavant comme lieu de cabaret. Après plusieurs propositions, un 
      premier hôtel de ville voit le jour en 1810. L'édifice servira pendant 
      trente ans, mais fait l'objet de plusieurs imperfections. La maison 
      adjacente à l'édifice est alors achetée par le conseil dans l'objectif 
      d'agrandir le lieu public. |  
  
  
    
      | 
Deux 
incidents sont à noter: Le premier se déroule le 16 décembre 1852, où un 
incendie ravage le bâtiment, notamment les ouvrages savants que le Docteur Debonningue avait légués à la ville. Le second incident intervient le 15 avril 
1855 : Alors qu'une séance de vente aux enchères est organisée à l'étage dans le 
grand salon de l'hôtel de ville, le plancher de la pièce s'effondre sous le 
poids de la foule et fait de nombreux blessés. C'est finalement en 1862 sous le 
mandat de Barthélémy d'Angerville, qu'un nouveau bâtiment voit le jour d'après 
les plans de Noël Pichon, architecte de la ville de Guînes. C'est d'ailleurs 
lors de cette campagne de travaux que l'on retrouvera à trois mètres de 
profondeur, une pierre finement sculptée avec des traces de dorures. On supposa 
alors qu'elle pu provenir d'une clé de voûte de Chapelle ayant appartenu au 
château de Guînes. En même temps on retrouvera sur le site quelques boulets et 
de vieilles monnaies.  
La bénédiction du 
nouvel édifice a lieu le 1er mai 1864 par l'Abbé Monteuius et l'inauguration le 
17 juillet de la même année. D'autres travaux d'embellissements et 
d'agrandissements seront effectués sur le bâtiment en 1865 et 1868. |  
  
  
  
    
      |  | 
      Nous assistons à une séance du conseil 
      Municipal quelques temps après l'inauguration du nouvel  
      hôtel de ville qui 
      aura tout même coûté la coquette somme de 43000 Francs à la municipalité!  
      On y entend Mr le Maire d'Angerville s'entretenir avec ses adjoints et 
      conseillers à ce sujet. |  
 
Eric Buy 
Jérémy Péron 
Crédit photo: J-L Bodart 
 Société Historique de Guînes     |