Ce documentaire est devenu un « docu-fiction » qui, outre le fait d’évoquer ce qui s’est passé à Guines durant la présence de l’armée belge dans la localité (entre 1914 et 1917), nous laisse également imaginer une histoire entre une jeune guînoise, Jeanne, et un soldat belge en garnison à Guînes.

Cette histoire trouve ses racines dans un échange de courriers retrouvés 100 ans plus tard par l’arrière petite-fille de Jeanne, prénommée Jeannette.

Celle-ci veut en savoir davantage sur cette période de l’histoire et se rend à Guînes pour tenter de trouver des réponses à ses questions ou en savoir davantage sur ce qui s’est passé durant la période de la Grande Guerre dans ce bourg. Elle rencontre des membres de la Société Historique locale, consulte les archives de l’association, découvre le fonds photographique de Louis Tiran, ancien pharmacien à Guînes, et les photos du docteur Matringhem, deux anciens Guînois qui ont traversé la guerre de 14/18 chacun dans leur fonction, chacun à leur façon. Elle retrouve également les rues, les places, les monuments qui continuent encore aujourd’hui d’évoquer le souvenir de la première guerre mondiale.

Le documentaire sera présenté le vendredi 11 décembre à 19h, salle de la maison de l’Enfant à Guînes, rue du Bel Air.

A l’issue de la projection, il sera possible de discuter avec les membres de la société Historique et avec J.M. Compiègne, réalisateur du film.

Il vous sera également proposé de visionner en relief quelques photographies de Louis Tiran ; ces photos ont été reproduites sur un support informatique et sont tirées de l’imposante collection  de plaques de verre de M. Tiran, visibles déjà en 3D au début du siècle sur un appareil appelé « taxiphote ».